Te espero en una estación de tren desierta Poemas de amor y delirio 11 MOIS BENARROCH TRADUCCIÓN AL FRANCÉS

16 noviembre 2011


Fuera de todo (Original Mois Benarroch)

Eres la sombra de mi soledad
Cuando me paseo solo por el mundo
Y no he visto tu mirada..

El bosque busca a sus árboles
Y cada día se me hace más difícil
No conocer las expresiones de tu rostro.

Me pierdo en tus palabras
Y me encuentro en ellas
Más que en las mías
Y me pierdo en tus pasos
Pero ando detrás de tu olvido
Y me pierdo en tus memorias
De calles que nunca fueron nuestras.

Me llamas seductor
Y soy la llama de tu llamada.
Me corres en calles madrileñas
Por las que nunca anduve.
Tus pasos me traen
Memorias de ríos olvidados.

Pasteles y dulces que son memorias tristes
Maletas llenas sin sitio para nuestros juguetes
Y viajes largos como la vida de un hombre
Viajes largos por carreteras sin árboles

Háblame más de tus vidas paralelas
En ellas nos encontramos tantas veces
Que en esta realidad olvidamos
La necesidad del cuerpo, del palpar.

Háblame más de tus memorias rechazadas
De las esquinas de tu mente
En las que las calles desaparecen

Y hoy estoy solo, solo como el primer hombre.
Hoy estoy solo porque no estás conmigo.
Solo en un mundo donde la mujer todavía no ha nacido.

Y me pesan los años. Son una mochila llena
Sobre mi espalda cansada de sufrir.
De no encontrar las cervicales de mi felicidad.
Porque hoy lo que quiero es oír tu voz
Dentro de mis oídos medio sordos
De no haberte oído a través de mis años

Y, sí, puedo escribir los versos mas tristes
Pero me digo que hay que mirar al futuro
A ese futuro en el que nos veo juntos.
Pero no entiendo ni como ni cuando
Ese futuro ya maduro de los que saben
Que no hay futuro en el mundo
Y que el tiempo es algo que imaginamos
Cuando no entendemos a Dios.
Que el tiempo es algo que inventamos
Para poder soportar la muerte.

Y seguimos corriendo por calles desiertas
Tu mano en mi mano
Y tu cara dentro de mis ojos
Mi rostro en tu memoria.
Seguimos corriendo a través de los años
Que ya no volverán
Pero que nunca ya podrán desaparecer.
Los años en los que nos buscábamos
En calles paralelas
Rechazando la posibilidad de encontrarnos
Porque entonces la vida ya no tendría sentido
Y el mundo mucho menos
Para dos que son uno
La reencarnación
De miles de años juntos

Y tendríamos que aprender a andar solos por este mundo
Para volver a encontrarnos a través de las palabras
Palabras que viven fuera del tiempo y del cuerpo.

Fuera de todo pero
No
Fuera de nosotros.

En-dehors de tout (Version française Rosa Ramos)

Tu es l’ombre de ma solitude
Quand je me promene tout seul au monde
Et je n’ai pas vu ton regard.

Les bois cherchent ses arbres
Et chaque jour il m’est plus difficile
De ne pas connaître les expressions de ton visage.

Je me perds dans tes paroles
Et je me retrouve en elles.
Plus que dans les miennes
Et je me perds dans tes pas
Mais je marche derrière ton oubli
Et je me perds dans tes mémoires
des rues qui n’ont jamais été à nous.

Tu dis que je suis un séducteur
Et je suis la flamme de ton appel.
Tu cours pour moi dans des rues madrilènes
Dans lesquelles je n’ai jamais marché.
Tes pas m’attirent
Mémoires de fleuves oubliés.

Gâteaux et friandises ce sont tristes mémoires
Bagages pleins sans place pour nos jouets
Et longs voyages comme la vie d’un homme
Longs voyages dans routes sans arbres

Parle-moi de tes vies parallèles
En elles nous nous sommes retrouvés tant de fois
Que dans cette réalité nous oublions
Le besoin du corps, du tâtonner.

Parle-moi encore de tes mémoires refusées
Des coins de ton esprit
Dans lesquels les rues disparaissent.

Et aujourd’hui je suis seul, seul comme le premier homme.
Aujourd’hui je suis seul parce que tu n’es pas avec moi.
Seul dans un monde ou la femme n’es pas encore née.

Et les années me pèsent. Sont comme un sac à dos plein
Sur mon dos fatigue de souffrir.
De ne pas trouver les cervicales de mon bonheur.
Parce que aujourd’hui ce que je veux entendre c’est ta voix
Dans mes oreilles a moitié sourdes
De ne pas t’avoir entendu à travers mes années.

Et, oui, je peux écrire les vers les plus tristes
Mais je me dis qu’il faut regarder vers l’avenir
A cet avenir dans lequel je nous vois ensemble.
Mais je ne comprends pas ni comme ni quand
Cet avenir déjà mur de ceux qui savent
Que il n’y à pas d’avenir dans le monde
Et que le temps est quelque chose que nous imaginons
Quand nous ne comprenons pas à Dieu.
Que le temps est quelque chose que nous inventons
Pour pouvoir supporter la mort.

Et nous continuons de courir dans les rues désertes
Et ta main dans ma main
Et ton visage à l’intérieur de mes yeux
Mon visage dans ta mémoire.
Nous continuons de courir à travers les âges
Que ne reviendront plus
Mais qu’ils ne pourront plus disparaître non plus.
Les années dans lesquels nous nous cherchions
Dans des rues parallèles
Refusant la possibilité de nous retrouver
Parce que alors la vie n’aurait plus de sens
Et dans le monde encore moins
Pour deux que sont en fait un
La réincarnation
De milliers d’années ensemble

Et il nous faudrait apprendre à marcher seuls dans le monde
Pour nous rencontrer à travers les paroles
Paroles que vivent en dehors du temps et du corps.

En dehors de tout mais
Pas
En dehors de nous.

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