30- (Original Mois Benarroch)

Este ordenador se empeña
En darme la hora de tu ciudad
Por más que la cambio
Sabe muy bien que vivo en tu hora
Y en tu ahora
Me falta una hora menos o más
Para saber donde estás
O dónde estoy
Que es dentro de este ordenador
En el que estás
Y no estás.

30- (Version française Rosa Ramos)

Cet ordinateur s’entête
à me donner l’heure de ta ville
même si je la change
Il sait très bien que je vis à ton heure
à ton maintenant
Il me manque une heure de moins ou de plus
Pour savoir ou est-tu
Ou suis-je
c’est dans cet ordinateur
dans lequel tu y es
et tu n’y es pas.

20- (Original Mois Benarroch)
No puedo más
Y mi mente se llena de más y más
No puedo más
Esperando respuestas
Y sabiendo que no hay
Caminos que se abran
Pero no se abren
Voces
Que indican
Pero todo es silencio
Silencio y luz
Silencio y serenidad
Silencio y otra vez no puedo más
Y llamo
O no llamo

En el silencio y silencio
De todo lo que queda por decir.

20- (Version française Rosa Ramos)
Je n’en peux plus
Et mon esprit se remplit de plus en plus
Je n’en peux plus
Attendant des reponses
Et sachant qu’il n’y a plus
Des chemins qui s’ouvrent
Mais il ne s’ouvrent pas
Des voix
Qu’indiquen
Mais tout est silence
Silence et lumière
Silence et serenité
Silence et encore je n’en peux plus
Et j’appelle
Ou je n’appelle pas

Dans le silence et silence
De tout ce qui reste à dire encore.

18- (Original Mois Benarroch)

Un beso escribe
Me escribiste
Y ya era alguien otro
Era de nuevo yo mismo
El que escribe poemas
Cuando mi voz me llama
Era tu voz
Pero era la mía
Tu voz venia de dentro de mí
El beso
Era el beso el que me faltaba
Escribir un beso
Como dos labios
Que no se encontraban
Hasta que vino el barco
Y sonó su sirena.

18- (Version française Rosa Ramos)

Un baiser écrit
Tu m’as écrit
Et j’étais déjà quelqu’un d’autre
J’étais à nouveau moi même
Celui qui écrit des poèmes
Quand ma voix m’apelle
C’était ta voix
Mais c’était la mienne
Ta voix provenais de mon intérieur
Le baiser
C’était le baiser qui me manquait
Écrire le baiser
Comme deux lèvres
Que n’arrivaient pas à se retrouver
Jusqu’à ce que le bateaux est arrivé
Et sa sirène à sonné

17- (Original Mois Benarroch)

Me pediste silencio
Mejor así dijiste
Menos líos
Menos dolores
Menos preguntas.

Respeté tu silencio
Sin entender
Y comprendiéndote muy bien
Sin comprender
O como sea que sea
Te di lo que querías
Porque si lo que quieres es estar lejos de mí
Será eso lo que quiero yo
Menos
Mal
Menos
Acuerdos
Que sea eso
Que sea lo que sea.
Si me pides algo te lo daré
Sea como sea
Y siempre.

17- (Version française Rosa Ramos) DOCUMENT SONORE: http://www.goear.com/listen/ab3b83b/poeme-17-mois-benarroch-vocalise-par-rosa-ramos

Tu m’as demandé du silence
C’est mieux comme ça t’as dit
Moins d’embrouilles
Moins peines
Moins questions.

J’ai respecté ton silence
Sans comprendre
Et te comprenant très bien
sans comprendre
Ou quoi qu’il en soit
Je t’ai donné ce que tu voulais
Parce que si ce que tu veux c’est de rester loin de moi
Ce sera aussi ce que je voudrais
Moins
Mal
Moins
Accords
Que ce soit ça
Que ce soit ce qu’il en soit.
Si tu me demandes n’importe quoi je te le donnerai
Soit comme il en soit
Et toujours.

16- (Original Mois Benarroch)
Te quiero mucho
Y te quiero mucho

Y no sé si llamarte (¿tienes todavía el mismo número de móvil?)

Y es duro

Y pienso mucho en ti

Quería darte todo
Pero todo no fue suficiente.

Y te escribo muchos poemas
Y sé que los sientes
Pero no quiero que los leas
Lo siento.

Y si un día me siento
Quiero que sea en el mismo sofá.

Y tal vez todo duró un año
Pero si hubiese sido un día
Ya sería más que una vida
Entera.

Y estoy solo pero no estaré ya nunca solo
Nunca podré estar solo
Porque estas tú en el mundo.

¿Doy al send o no?

16-(Version française Rosa Ramos)

Je t’aime beaucoup
Et je t’aime beaucoup

Je ne sais pas si je dois t’appeler (As-tu encore le même numéro de portable?)

Et c’est dur

Et je pense beaucoup à toi

Je voulais tout te donner
Mais tout ne fût pas assez

Et je t’écris beaucoup des poèmes
je sais que tu les ressents
Mais je ne veux pas que tu les lises
Désolé

Et si un jour je m’assois
Je veux que ce soit dans le même sofa.

Et peut-être tout a dure un an
Mais si s’avait été un jour
Ce serait déjà plus qu’une vie
Entière.

Et je suis tout seul mais je ne serais plus jamais tout seul
Jamais je ne pourrais être seul
Parce que tu es dans le monde.
J’envois ou non?

15- (Original Mois Benarroch)

Te siento completamente
Absolutamente
Desesperadamente

Entrando en mí
Penetrando mi ser
Siendo más yo que yo
Para ser más tú que tú misma

Y cuando lees el poema
Me dices otra vez
Mente

Y yo te digo

Mente –mente.

Mete mente

15- (Version française Rosa Ramos)
Je te sent completement
Absolument
Desesperement

Entrant chez moi
Penetrant mon être
Étant encore plus moi que moi
Pour être encore plus toi que toi même

Et quand tu lis le poème
Tu me dis encore
Ment

Et moi je te dis
Oui
Ment –met.

Met ment

14- (Original Mois Benarroch)
Siento
Cómo sientes tu cuerpo al acercarme
Cómo me dices

soy toda tuya más y más fuerte quiero ser sólo tuya

Oigo tu voz
Siento como esperas mis manos en tu cuerpo
Como las sientes

Y cuando te penetro
Tienes los pies doblados
Tus rodillas me abrazan

Y te muerdo el mentón.

14- (Version française Rosa Ramos)

Je sent
Comment ton corps ressent à mon approche
Comment tu me dis

je suis toute à toi et encore plus fort je ne veux que t’apartenir

J’entends ta voix
Je ressent comment t’attends mes mains sur ton corps
comment tu les ressents

Et quand je te pénètre
Tu as les pieds plies
Tes genoux m’embrassent

Et je te mords le menton.

13- (Original Mois Benarroch)

Teníamos ya preparada nuestra canción de separación

“Nosotros/ que fuimos tan sinceros/ debemos separarnos/ no me preguntes más” *

¿Pero de qué nos separamos

De qué coño nos separamos

Si nunca fuimos

Dos?

13- (Version française Rosa Ramos)

Nous avions déjà notre chanson de séparation toute prête

“Nous/ qui étions si sencères/ nous devons nous séparer/ no me poses plus de questions” *

Mais de quoi sommes nous en train de nous séparer

Bordel, de quoi nous nous séparons

Si nous n’avons jamais été

Deux?

* NOTE DE LA TRADUCTRICE: La chanson à laquelle fait référence est un classique, voici une version: http://www.youtube.com/watch?v=WrJqeRcK1pc

12- (Original Mois Benarroch)
Entonces todos esos raros sentimientos
Esas olas que pasan sobre mí
Desde que me conozco
Esa mujer que me invade
Entonces todos esos raros sentimientos
Esas olas que pasan sobre mí
Desde que me conozco
Esa mujer que me invade
Esa mujer eres tú
Siempre fuiste tú
Y yo que te tenía tan cerca
No lo sabía
Ciego a lo más claro del mundo
Ciego a una luz tan poderosa
Y tan cercana
Frío a una llama tan sólida
Escapándome de mí mismo
Por miedo
A lo que es tan claro
Miedo a lo que da tanto sentido
Miedo a ser uno en el dos
Unidad en un mundo
Que no puede soportar la unidad.

12- (Version française Rosa Ramos)
Et alors touts ces étranges sentiments
ces vagues que passent par dessus moi
Depuis que je me connais
Cette femme qui m’envahit
Cette femme c’est toi
toujours toi
Et moi qui était si près de toi
Ne le savait pas
Aveugle au plus clair du monde
Aveugle à une lumière si puissante
si proche.
Froid à une flamme si solide
M’echappant de moi même
Par peur
A ce qui est si clair
Peur a ce qui donne autant de sens
Peur d’être un dans le deux
Unité dans un monde
que ne suporté pas l’unité.

11- (Original Mois Benarroch)
Siento cómo tu cuerpo llama a mis manos
Son llamas fuertes
Y lo siento no como el hombre que soy
Lo siento en mí como la mujer que eres
Y que en este momento soy

Siento cómo pides que mis manos cubran tus senos
Cómo piden que entre en tu cuerpo
Te siento tendida esperándome
En una cama sobre la arena
En nuestra playa desierta

Y te veo por ventanas y ventanales.

11- (Version française Rosa Ramos)
Je sens comment ton corps appelle mes mains
ce sont des fortes flammes
Et je le ressens non pas comme l’homme que je suis
Je le ressens dans moi comme la femme que tu es
et que en ce moment je suis

Je sens comment tu me demandes que mes mains couvrent tes seins
Comment me demandent que j’entre dans ton corps
Je te sens allonge à m’attendre
sur un lit sur le sable
à notre plage desserte

Et je te vois par les fênetres et par les portes-vitrés.