Camino en la espalda (Original Mois Benarroch)
Pasos de barro en el mar
orilla destruida por la espuma.
Tus ojos amor no dicen nada
la historia se refleja en ellos
Como un libro que ya nadie lee.
Tus manos mamá no abrazan
los críos son demasiado grandes
son un poema que fue risa.
Pasos sobre montes deshabitados
aldeas de hombres desaparecidos
de la noche a la mañana, otoño
eterno, pasos, paz impenetrable
y tu mirada, hermano muerto,
tu mirada creciendo en mi memoria
a dimensiones monstruosas,
diciéndome, no es ese el camino
el camino en tu espalda está borrado.
Hasta luego
Me voy de mi casa, dejo
mi ciudad, mi país,
dejo mi planeta, pero
siempre con los mismos zapatos
Me voy, sí, siempre yéndome
buscando la otra orilla
el otro árbol, la otra esquina
sin moverme porque ya en ella estoy
Todo es posible menos nuestro encuentro
si nos encontramos todo será imposible.
Chemin dans le dos (Version française Sonia Soriano et Rosa Ramos)
Des pas de boue dans la mer
bord détruit par l’écume.
tes yeux mon amour ne disent plus rien
l’histoire se reflète en eux
comme un livre que personne ne lit plus.
Tes mains maman ne serrent plus dans les bras
les mômes sont trop grands
sont un poème qu’a été rire,
des pas sur collines déshabités
bleds d’hommes disparus
du matin au soir, automne
éternel, des pas, paix impénétrable
et ton regard, frère mort,
ton regard qui grandit dans ma mémoire
avec monstrueuses dimensions,
en me disant, que ce n’est pas ce chemin
le chemin dans ton dos est efface.
A toute à l’heure
Je m’en vais de la maison, je laisse
ma ville, mon pais,
ma planète, mais
toujours avec les même chaussures.
Je m’en vais, oui, toujours
à la recherche de l’autre rive
l’autre arbre, l’autre coin de rue
sans bouger puis que je suis déjà là.
Tout est possible sauf notre rencontre
si nous nous rencontrons tout sera impossible.