DEMASIADA MEMORIA 21- Traducción al francés
1 marzo 2012
Un pájaro lee (Mois Benarroch)
En el tránsito de las estaciones
cuando el viento galante sopla
un pájaro se sienta y lee
toda la Torah
un pájaro se sienta y lee
todas las palabras de los profetas
un pájaro se sienta y lee
todas las crónicas del mundo
y alaba al creador
y la gente se pasea y mira
y dice oh qué pájaro tan bonito
pájaro hermoso leyendo
todos sus corazones.
Un oiseau lit (Version française Rosa Ramos)
Dans le transit des saisons
quand le vent galant souffle
un oiseau s’assoit et lit
toute la Torah
un oiseau s’assoit et lit
toutes les paroles des prophètes
un oiseau s’assoit et lit
toutes les chroniques du monde
et loue le créateur
et les gens se promènent et ils regardent
et dissent oh quel bel oiseau
oiseau magnifique lissant
leur coeurs.
DEMASIADA MEMORIA 20- Traducción al francés
1 marzo 2012
LOS POETAS ÁRABES (Original Mois Benarroch)
De lo que más me arrepiento
es de no haber atendido
las clases de Árabe
ahora son los poetas
que más me atañen
me hablan de Andalucía
Al-Andalus
la misma Andalucía de mis memorias
me hablan del exilio
del que es tabú hablar en Israel
me hablan de la belleza de las moras
tan sensuales en sus caftanes
me hablan del mar
y siento que nos hemos bañado
en las mismas aguas
los montes tienen los mismos colores
de esto ni siquiera puedo hablar en esta
democracia
como ellos mismos no pueden hablar de tantas
cosas
las eludimos como podemos
y al igual que ellos
soñamos en la Andalucía celeste
en la que todos los hijos de Abraham
fueron una vez hermanos.
O por lo menos primos.
LES POÈTES ARABES (Traduccion française Rosa Ramos)
Ce que regrette le plus
c’est de ne pas avoir fait assez attention
aux cours d’arabe
maintenant c’est les poètes
qui me touchent le plus
ceux qui me parlent de l’ Andalusíe
Al-Andalus
la même Andalusíe de mes souvenirs
me parlent de l’exile
duquel est tabou parler en Israël
me parlent de la beauté des maures
tant sensuelles dans leurs cafetans
me parlent de la mer
et je sens que nous avons baigné
dans les mêmes eaux
les montagnes ont les mêmes couleurs
de cela je ne peux pas en parler dans
cette démocratie
comme eux ne peuvent pas parler
de beaucoup d’autres choses
l’on se dérobe comme l’on peut
et pareil qu’eux
nous rêvons d’une Andalusie céleste
dans laquelle tous les enfants d’Abraham
un jour furent frères.
Ou au moins cousins.