No existe el mundo (Original Mois Benarroch)

No existe ya el mundo
Lo sabemos
Se parece a sueños de infancia
Cuando me descubría solo
En el mundo y podía
Coger todos los juguetes
De todas las tiendas
Y todos los pasteles.

Esta vez no estoy solo
Tú también estás en él.

Los que se pasean
Por nuestras calles
Son sombras

No existe ya el mundo.
Sólo existe el dolor.

Sólo existe la distancia
Entre nosotros.

Nos separan los océanos
Estamos en dos continentes diferentes

No existe el mundo
Lo sabemos
Y lo sabe el mundo

Sólo tú y yo
Y olas y más olas
Entre nosotros

Esto es ser feliz y esto es sufrir
Saber que existes que no estoy solo
Y saber que nunca serás mía.

Le monde n’existe pas (Version française Rosa Ramos)

Le monde n’existe plus
Nous le savons
On dirait des rêves d’enfance
Quand je me découvrais seul
Au monde et je pouvais
Prendre tous les jouets
De tous les magasins
Et tous les gâteaux.

Cette fois-ci je ne suis pas seul,
toi aussi tu es là

Ceux qui se promènent
Dans nos rues
Sont des ombres

Le monde n’existe plus
Seulement la douleur existe.

Seul la distance existe
Entre nous.

Nos sommes sépares par des océans
Nous sommes en deux continents différents

Le monde n’existe
Nous le savons
Et le monde le sait

Seuls toi et moi
Et les vagues et encore des vagues
Entre nous

Ça est être heureux et c’est ça souffrir
Savoir que tu existes que je ne suis pas seul
Et savoir que jamais tu ne seras à moi.

Te envío (Original Mois Benarroch)

Sol de Jerusalén
Besos de Tetuán
Cerezas de Sfro
Luces de París
Árboles del océano
Bebo tus lágrimas saladas
Y las convierto en perlas.

Ausencia

Me gusta tu ausencia
Porque me trae palabras de infancia

Me gusta tu ausencia porque es tuya
Y en ella eres más

Me gusta tu ausencia porque es mía
Y en ella eres más mía

Je t’envoie (Version française Rosa Ramos)

Soleil de Jérusalem
Baisers de Tétouan
Cerises de Sfro
Lumières de Paris
Arbres de l’océan
Je bois tes larmes salées
Et je les convertis en perles

Absence

J’aime ton absence
Parce qu’elle m’amène des paroles d’enfance

J’aime ton absence parce qu’elle est à toi
Et en elle tu es encore plus

J’aime ton absence parce que elle est à moi
Et en elle tu m’appartiens encore plus

El Vuelo (Original Mois Benarroch)

Te quiero ver por primera vez en un aeropuerto,
Dichoso aeropuerto,

Y ya de lejos sentiré tu corazón
En el fondo de Occidente

Y abrazarte largamente
Sin decir una palabra
Hasta que roben mis maletas

Y decirte que tiene poca importancia
De todas formas
Necesito ropa nueva

Y después sentarme contigo en un banco
Poner tu cara sobre mi hombro izquierdo
Mi cabeza sobre la tuya
Y mi mano sobre tu hombro derecho

Y llorar
Lágrimas
Que sólo nosotros entenderemos
Lágrimas
Y en cada lágrima un poema
Que te escribí te escribo te escribiré
Que me escribirás
Que me escribiste años
Antes de conocerme

Y después
No separarme de ti ya jamás
Pero sin promesas
Y sin mentiras
Que los amantes se mienten
Para pasar el tiempo

Porque nuestro tiempo
Ya no pasará.
Todo sucederá
En un lapso
En el que el futuro y el pasado
Se encuentran
Sin crear
Un presente.

L’ENVOL (Version française Rosa Ramos)

Je veux te voir pour la première fois dans un aéroport,
Heureux aéroport,
Et même de loin je sentirais ton coeur
Au fond de l’occident

Et te tenir longuement dans mes bras
Sans dire un mot
Jusqu’à ce que l’on vole mes bagages

Et te dire que ça n’a pas d’importance
De toutes manières
J’ai besoin de nouveaux vêtements

Et après m’assoir avec toi dans un banc
Mettre ton visage sur mon épaule gauche
Ma tête sur la tienne
Et ma main sur ton épaule droite

Et pleurer
Larmes
Que seulement nous pouvons comprendreLarmes
Et dans chaque larme un poème
Que je t’ai écrit, je t’écris et je t’écrirai
Que tu m’écriras
Que tu m’as écrit il y a des annéesAvant de me connaître

Et après
Ne plus me séparer de toi jamais
Mais sans promesses
Et sans mensonges
Que les amants se mentent
Pour passer le temps
Parce que notre temps
Ne passera plus
Tout arrivera
Dans un lapsus
Dans lequel l’avenir et le passé
Se retrouvent
Sans créer
Un présent.

YA VOLVEREMOS (Original Mois Benarroch)

El invierno se está comiendo las últimas hojas del otoño.
Entre la última hoja del árbol y la tierra se escriben tus palabras.
Y ya no puedo imaginar un mundo sin ti en Él.

NOUS REVIENDRONS (Version française Rosa Ramos)

L’hiver est en train de manger les dernières feuilles de l’automne.
Entre la dernière feuille de l’arbre et la terre tes paroles sont écrites.
Et je ne peux pas imaginer un monde sans toi dedans.

Fuera de todo (Original Mois Benarroch)

Eres la sombra de mi soledad
Cuando me paseo solo por el mundo
Y no he visto tu mirada..

El bosque busca a sus árboles
Y cada día se me hace más difícil
No conocer las expresiones de tu rostro.

Me pierdo en tus palabras
Y me encuentro en ellas
Más que en las mías
Y me pierdo en tus pasos
Pero ando detrás de tu olvido
Y me pierdo en tus memorias
De calles que nunca fueron nuestras.

Me llamas seductor
Y soy la llama de tu llamada.
Me corres en calles madrileñas
Por las que nunca anduve.
Tus pasos me traen
Memorias de ríos olvidados.

Pasteles y dulces que son memorias tristes
Maletas llenas sin sitio para nuestros juguetes
Y viajes largos como la vida de un hombre
Viajes largos por carreteras sin árboles

Háblame más de tus vidas paralelas
En ellas nos encontramos tantas veces
Que en esta realidad olvidamos
La necesidad del cuerpo, del palpar.

Háblame más de tus memorias rechazadas
De las esquinas de tu mente
En las que las calles desaparecen

Y hoy estoy solo, solo como el primer hombre.
Hoy estoy solo porque no estás conmigo.
Solo en un mundo donde la mujer todavía no ha nacido.

Y me pesan los años. Son una mochila llena
Sobre mi espalda cansada de sufrir.
De no encontrar las cervicales de mi felicidad.
Porque hoy lo que quiero es oír tu voz
Dentro de mis oídos medio sordos
De no haberte oído a través de mis años

Y, sí, puedo escribir los versos mas tristes
Pero me digo que hay que mirar al futuro
A ese futuro en el que nos veo juntos.
Pero no entiendo ni como ni cuando
Ese futuro ya maduro de los que saben
Que no hay futuro en el mundo
Y que el tiempo es algo que imaginamos
Cuando no entendemos a Dios.
Que el tiempo es algo que inventamos
Para poder soportar la muerte.

Y seguimos corriendo por calles desiertas
Tu mano en mi mano
Y tu cara dentro de mis ojos
Mi rostro en tu memoria.
Seguimos corriendo a través de los años
Que ya no volverán
Pero que nunca ya podrán desaparecer.
Los años en los que nos buscábamos
En calles paralelas
Rechazando la posibilidad de encontrarnos
Porque entonces la vida ya no tendría sentido
Y el mundo mucho menos
Para dos que son uno
La reencarnación
De miles de años juntos

Y tendríamos que aprender a andar solos por este mundo
Para volver a encontrarnos a través de las palabras
Palabras que viven fuera del tiempo y del cuerpo.

Fuera de todo pero
No
Fuera de nosotros.

En-dehors de tout (Version française Rosa Ramos)

Tu es l’ombre de ma solitude
Quand je me promene tout seul au monde
Et je n’ai pas vu ton regard.

Les bois cherchent ses arbres
Et chaque jour il m’est plus difficile
De ne pas connaître les expressions de ton visage.

Je me perds dans tes paroles
Et je me retrouve en elles.
Plus que dans les miennes
Et je me perds dans tes pas
Mais je marche derrière ton oubli
Et je me perds dans tes mémoires
des rues qui n’ont jamais été à nous.

Tu dis que je suis un séducteur
Et je suis la flamme de ton appel.
Tu cours pour moi dans des rues madrilènes
Dans lesquelles je n’ai jamais marché.
Tes pas m’attirent
Mémoires de fleuves oubliés.

Gâteaux et friandises ce sont tristes mémoires
Bagages pleins sans place pour nos jouets
Et longs voyages comme la vie d’un homme
Longs voyages dans routes sans arbres

Parle-moi de tes vies parallèles
En elles nous nous sommes retrouvés tant de fois
Que dans cette réalité nous oublions
Le besoin du corps, du tâtonner.

Parle-moi encore de tes mémoires refusées
Des coins de ton esprit
Dans lesquels les rues disparaissent.

Et aujourd’hui je suis seul, seul comme le premier homme.
Aujourd’hui je suis seul parce que tu n’es pas avec moi.
Seul dans un monde ou la femme n’es pas encore née.

Et les années me pèsent. Sont comme un sac à dos plein
Sur mon dos fatigue de souffrir.
De ne pas trouver les cervicales de mon bonheur.
Parce que aujourd’hui ce que je veux entendre c’est ta voix
Dans mes oreilles a moitié sourdes
De ne pas t’avoir entendu à travers mes années.

Et, oui, je peux écrire les vers les plus tristes
Mais je me dis qu’il faut regarder vers l’avenir
A cet avenir dans lequel je nous vois ensemble.
Mais je ne comprends pas ni comme ni quand
Cet avenir déjà mur de ceux qui savent
Que il n’y à pas d’avenir dans le monde
Et que le temps est quelque chose que nous imaginons
Quand nous ne comprenons pas à Dieu.
Que le temps est quelque chose que nous inventons
Pour pouvoir supporter la mort.

Et nous continuons de courir dans les rues désertes
Et ta main dans ma main
Et ton visage à l’intérieur de mes yeux
Mon visage dans ta mémoire.
Nous continuons de courir à travers les âges
Que ne reviendront plus
Mais qu’ils ne pourront plus disparaître non plus.
Les années dans lesquels nous nous cherchions
Dans des rues parallèles
Refusant la possibilité de nous retrouver
Parce que alors la vie n’aurait plus de sens
Et dans le monde encore moins
Pour deux que sont en fait un
La réincarnation
De milliers d’années ensemble

Et il nous faudrait apprendre à marcher seuls dans le monde
Pour nous rencontrer à travers les paroles
Paroles que vivent en dehors du temps et du corps.

En dehors de tout mais
Pas
En dehors de nous.

EL DESPERTAR (Original Mois Benarroch)
Nunca me fui y vuelvo
Buscaba el camino
y estaba frente a mí.
Nunca te vi
y te añoro
Nunca te hice el amor
y te ame siempre
Y estabas allí
Volando sobre una esquina
Te veía y ya no te veía
Ibas y venías.

Y hoy vivo en tus memorias
Los caminos conocidos
andados solos
Se llenan de nosotros
los bailes sin amigos
Y las noches de soledad
Con otros y sin otros a nuestro lado
Se llenan de presencia.
Llenas mis días
y mis noches
Mis lágrimas y mis sonrisas
Llenas mi presente
y mi pasado se llena de ti.
Qué pudo ser ese pasado si en él no estabas
El tiempo y el espacio se hacen silencio
Silencio en el que oigo tus pasos
Ecos de los míos, ecos de los tuyos
de los míos, de los tuyos, infinitamente
y ya no sé quién anduvo por el retiro ayer
Quién lloró a los muros de las lamentaciones
Quién compró ese disco en el rastro
Quién besó esos labios
Ni quién perdió ese bolso.
Me repito que todo esto es imposible
pero si es posible el mar
eres posible tú.
Me convenzo que todo es humo
pero si es posible el fuego
Solo existes tú.
Me digo que es un sueño
del que voy a despertar
pero si es posible
el amanecer
si es posible el mundo
tu y yo somos el mundo
y te hablo de amor no de enamoramiento
y siento dolor en mi mano izquierda
dolor de una mano que busca tu mano
Y de pronto
es como si estuvieras aquí
te veo andar
por mis cuartos
Me besas y ríes a carcajadas
y lloras lágrimas que me esperaban
para salir.
De pronto desapareces
como si todo lo que nos pasa
fuese un desafío a la razón
Y al mismo tiempo
lo único que es lógico y racional
lo único cuerdo en este mundo
Que ha perdido para nosotros
Todo sentido, un mundo en el que nuestro
Pasado se ha quedado sin voz
Y nos ha dejado convertidos en huellas
Que ya ningún perro huele.

Y después lloro
Y quiero tomar el avión
Pero tengo miedo,
Miedo de verte
Miedo de asustarte
Miedo de tu miedo
Y miedo del mío

Dices que somos responsables
No me convences,
no sé si somos tan responsables.
Ni si puedo escribir
Versos tan tristes
Cuando sé que existes.

Le réveil (Version française Rosa Ramos)

Je ne suis jamais parti et je reviens
Cherchant le chemin
Et je l’avais en face.
Je ne t’ai jamais vu
Et tu me manques
Je ne t’ai jamais fait l’amour
Et je t’ai toujours aimé
Et t’étais là
Survolant le coin
Je te voyais et après je ne te voyais plus
Tu venais et tu t’en allais

Et aujourd’hui je vis dans tes mémoires
Les chemins connus
Cheminant tout seuls
Ils se remplissent de nous
Les soirées sans copains
Et les nuits de solitude
Avec d’autres et sans autres à nos cotes
Se remplissent de présence.

Tu remplis mes jours
Et mes nuits
Mes larmes et mes sourires
Tu remplis mon présent
Mon passé se remplit de toi
Qu’est-ce que aurait pu être ce passé si tu n’étais pas là
Le temps et l’espace se font silence
Silence dans lequel j’entends tes pas
Écho des miens, échos des tiens,
Des miens, des tiens, infiniment
Et je ne sais plus qui marchait au parc du retiro * hier
Qui a pleuré aux murs des lamentations
Qui a acheté ce disque à la brocante
Qui a embrassé ces lèvres
Ni qui a perdu ce sac

Je me dis que tout ça est impossible
Mais si la mer est possible
Toi aussi tu es possible
Je me convaincs que tout est fumée
Mais si le feu est possible
Seulement tu existes
Je me dis que c’est un rêve
Duquel je vais me réveiller
Mais si c’est possible
Le lever du jour
Si c’est possible le monde
Toi et moi nous sommes le monde
Je te parle d’amour
Mais non pas de tomber amoureux
Et je sens la douleur dans ma main gauche
Douleur d’une main que cherche ta main
Et soudain
C’est comme si t’étais là
Je te vois marcher
Dans mes chambres
Tu m’embrasses et ris aux éclats
Et pleures des larmes que m’attendaient
Pour sortir
Soudain tu disparais
Comme si tout ce qui nous arrive
Soit un défi à la raison
Et au même temps
La seule chose logique et rationnelle
La seule raisonnable dans ce monde
Qui a perdu pour nous
Tout son sens, un monde dans lequel nôtre
passé est resté sans voix
Et nous a convertis en traces
Que aucun chien ne renifle plus.

Et après je pleure
Et je veux prendre l’avion
Mais j’ai peur,
Peur de te voir
Peur de t’effrayer
Peur de ta peur
Et peur de la mienne.

Tu dis que nous sommes responsables
Tu n’es pas convaincante,
Je ne sais pas si nous sommes si responsables que ça
Je ne sais pas si je peux écrire
Des vers si tristes
Alors que je sais que tu existes.

*(NOTE DE LA TRADUCTRICE: El retiro c’est un parc qui porte ce nom à Madrid)

Un árbol tiene dos lados (Original Mois Benarroch)

Decías
Que todo era
Imposible
Y yo te decía
Que estamos más allá
Del tiempo y el espacio
Y que nuestros dobles
Viven otra vida
En la que no nos separamos
Se pasean por otras calles
Las mismas en las que todo
Nos parece imposible,

Y tú
Sonríes
Me dices
Cómo podría hacer eso
Pero es eso lo que haces
Lo que quieres hacer
Mientras unas hojas perdidas
Y equivocadas de estación
Caen de árboles de primavera

No quieres que me vaya
Pero tienes miedo de que me quede
Tienes miedo de dejar todo detrás
Todo lo que te hace sufrir tanto
Pero que es lo que tú eres
Y yo quiero destruir toda esta ciudad
Para construir un convento
En el que podamos
Quedarnos callados
Cada uno de un lado del árbol
Durante diez siglos.

Un arbre a deux côtes (Version française Rosa Ramos)

Tu disais
Que tout était
Impossible
Et je te disais
Que nous sommes plus loin
Du temps et de l’espace
Et que nos doubles
Vivent une autre vie
Dans laquelle nous ne nous séparons pas
Se promènent dans d’autres rues
Les mêmes ou tout
Nous parait impossible,

Et toi
Tu souris
Tu me dis
Comment pourrais-je faire ça?
Mais c’est ça ce que tu fais
Ce que tu veux faire
Tandis que des feuilles perdues
Et en dehors de leur station
Tombent d’arbres de printemps

Tu ne veux pas que je m’en aie
Mais tu as peur que je reste
Tu as peur de tout laisser derrière toi
Tout ce qui te fait tant souffrir
Mais c’est ce que tu es
Et je veux détruire toute cette vile
Pour construire un couvent
Dans lequel nous pourrons
Rester muets
Chacun a chaque côte d’un arbre
Pendant dix siècles.

Tilde sobre tilde (Original Mois Benarroch)

Eres la única mujer que me tilda
Pero
Otros
Te tildan a ti

A veces soy
Letra bajo tilde
A veces
Tilde sobre letra

Pero
Nunca somos
Esdrújulas.

Taxe sur Taxe (Version française Rosa Ramos)

Tu es la seule femme qui me taxe
Mais
D’autres
Te taxent

Parfois je suis
Lettre sous taxe
Parfois
Taxe sur lettre

Mais
Nous ne sommes jamais
Hypertaxes

La lección (Original Mois Benarroch)

Contigo no aprendí nada
Más que
A vivir en ti
Me pasé días pensando en tus ex
Amantes
Imaginando como te miraban
Y como los mirabas

Bajo sus cuerpos
A veces el sexo
Era ser ese amante del día
Que no fui
Ese extranjero
Que nunca se convirtió
En evidencia

Supiste muy bien decirme
Te amo
Pero no supiste
Amarme

Contigo aprendí todo
Menos
Lo que quería aprender.

La leçon (Version française Rosa Ramos)

Avec toi je n’ai rien appris
Seulement à
vivre en toi
J’ai passé des journées à penser à tes ex
amants
Imaginant comment ils te regardaient
Et comment tu les regardais
Toi
Sous leur corps
Parfois le sexe
C’était être cet amant du jour
Que je n’étais pas
Cet étranger
Que jamais ne s’est converti
En évidence

Tu as su très bien me dire
Je t’aime
Mais tu n’as pas su
M’aimer

Avec toi j’ai tout appris
Sauf
Ce que je voulais apprendre

Ô toi homme … Je souhaite que nous rêvions ensemble (Original français Sonia Soriano)

LUI : Et je pourrai te dire mon grand amour, ma dulcinée, mon cœur, mon orchidée sauvage, ma vie, ma tendre et ma folie?

ELLE : Ferme les yeux … écoute mon souffle sur ta peau … respire l’odeur de mes baisers.
Sens mes mains se poser sur tes épaules et mon regard chavirer, viens avec moi dans les tréfonds de ton intérieur … retrouve moi dans les ténèbres de tes désirs. 
Je suis là.

LUI : Eclaire les yeux de mon cœur, laisse le trouver les chemins de tes mers agitées, laisse-le rêver, laisse-le crier, laisse-le t’aimer, partons sur les chemins, partons vers les confins de nos rêves, chantons l’hymne à la folie
Mais où es-tu passée mon aimée ?

ELLE : Ici, je t’attendais là, sur les rivages, au bord du rêve ou
je laisserais ton cœur parcourir les sentiers de ses désirs et l’accompagnerais sur les routes de la volupté … Viens! Je n’irais pas seule! Pas sans toi..
Me laisseras-tu être la lanterne qui éclaire tes chemins?

LUI : Oh, guide-moi vers les rifts abyssaux de nos rêves
Emmène-moi dans tes bras d’amazone et fait-moi voler au-dessus des flammes du désir
Accompagne moi dans ce monde ou l’imaginaire fleurit à chaque pas, enfante l’amour et la liberté.

ELLE : je le ferais …. si tel est ton vouloir…

LUI : Viendras-tu glisser sur les pentes fleuries de nos âmes limpides, escalader les montagnes de nos défis, mélanger nos substances immatérielles, boire le vin de l’éternel bonheur, vivre sur les vagues du sublime et chevaucher les licornes de nos espoirs ?

ELLE : Oui je viendrais, attends moi sur ce rivage … je viendrais t’y retrouver …

LUI : Alors dessine-moi un oiseau d’amour en gage d’éternel retour

ELLE : Je te donne ce phénix, merveilleux oiseau de l’éternel recommencement. Pour gage aussi, je dépose sur ton cœur ma caresse d’amour et referme jalousement le mien sur la perle du tien

LUI : je rêve de toi ma fée d’espoir sur le chemin de nos désirs

ELLE : Je rêve de toi, ô folie délicieuse, sur le chemin de tes désirs. De volupté en volupté en éternelle amoureuse de l’amour.

A ti, Oh Hombre… Mi deseo es que soñemos juntos (Versión española ROSA RAMOS)

EL: ¿Podré yo llamarte mi gran amor, mi dulcinea, mi corazón, mi orquidea salvaje, mi vida, mi ternura y mi locura?

ELLA: Cierra los ojos..y oye mi aliento sobre tu piel…respira el olor de mis besos. Siente mis manos posarse sobre tus hombros y mi mirada perderse, ven conmigo a las entrañas de tu ser, encuentrame en las tinieblas de tus deseos. Ahí estoy.

EL: Ilumina los ojos de mi corazón, dejalo encontrar los caminos de tu mar agitada, dejalo soñar, dejalo gritar, dejalo amarte, vayamonos por los caminos, vayamonos hacia los confines del sueño, cantemos el himno a la locura. Pero ¿Dónde te hayas amada mía?

ELLA: Aquí, te esperaba en la orilla, en el borde del sueño, dónde permitire que tu corazón recorra los caminos de tus deseos y lo acompañaré en los senderos de su voluptuosidad…¡Ven!…¡No iré sola!…no sin tí.
¿Dejarás que sea la luz que alumbre tu camino?

EL: ¡Oh, guíame! Hacía los acantilados abismales de nuestros sueños. Llevame en tus brazos de amazona y hazme volar por encima de las llamas del deseo.
Acompañame en ese mundo donde la imaginación florece a cada paso, y engendra el amor y la libertad.

ELLA: Lo haré…si es lo que deseas.

EL: ¿Vendrás a deslizarte en las bajadas floridas de nuestras almas limpidas, escalarás las montañas de nuestros desafíos, mezclaremos nuestras sustancias immateriales, beberemos el vino de la felicidad eterna, viviremos sobre las olas de lo sublime, y cabalgaremos sobre los unicornios de nuestras esperanzas?

ELLA: Si iré, esperame en esa orilla…ahí nos volveremos a encontrar.

EL: Entonces dibujame una ave de amor como señal de que este amor volverá.

ELLA: Te doy este Fénix, maravillosa ave del eterno recomenzar. Como señal tambien pongo sobre tu corazón mi caricia de amor, y cierro celosamente el mío sobre la perla del tuyo.

EL: Sueño contigo mi hada de esperanzas sobre el camino de nuestros deseos.

ELLA: Yo sueño contigo, Oh locura deliciosa, en el camino de tus deseos. De voluptiosidad en voluptiosidad eterna enamorada del amor.

(NOTA DE LA TRADUCTORA: Sonia me envió un poema en prosa, que a mi más me parece una escena de una obra shakesperiana…espero que con el tiempo escriba más y haga de esto una verdadera pieza de teatro)